Tous les articles par Philippe Roukens

Ex- Directeur GIB Group (GB-Inno-BM ) et CEO filiales. Parcours diversifiée 1957 - 2003 tant à l'achat qu'à la vente. Lancement et Direction générale de filiales pendant + de 30 ans dont 18 chez CLUB ( chaîne librairies - papeteries) Retraité en 2003, Président Marketing Communications Exécutives International, Brussels Chapter 2004 - 2007, Consultant en distribution via la société Distri Coach 2004 - 2012

Les derniers mots de Steve Job, fondateur d’Apple, avant sa mort : très émouvant !

 

Je suis arrivé à l’apogée du succès dans le monde des affaires. Aux yeux des autres, ma vie est un exemple de réussite.

Cependant, en dehors du travail, j’ai eu peu de joie. En fin de compte, la richesse est tout simplement un aspect de la vie auquel je me suis habitué.

En ce moment, allongé sur le lit de malade et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que toute la reconnaissance mondiale et la richesse qui m’ont rendu si fier de moi, ont pâli et ont perdu tout sens devant la mort imminente.

Dans l’obscurité, je vois les clignotants verts des appareils médicaux, entend leur ronflements mécaniques et ne peut que sentir que le souffle de l’esprit de la mort s’approche de plus près …

Maintenant, je sais que lorsque nous avons accumulé suffisamment de richesses au cours de notre vie, nous devrions poursuivre d’autres quêtes qui ne sont pas liés à la richesse …

Cela devrait être quelque chose de plus important comme peut être les relations avec les autres, l’art, un rêve de jeunesse etc…

La recherche illimitée de la richesse ne fera que transformer une personne en un être tordu comme moi.

Dieu nous a donné l’intelligence pour ressentir la présence de l’amour dans le cœur de tout un chacun, et non les illusions provoquées par la richesse.

La richesse, pour laquelle j’ai tant lutté et que j’ai obtenue dans ma vie, je ne peux pas l’emporter avec moi. Ce que je peux emporter, ce ne sont que les souvenirs résultant de l’amour.

Ce sont là les vraies richesses qui vous suivent, vous accompagnent, qui vous donnent la force et la lumière pour continuer.

L’amour peut voyager des milliers de kms. La vie n’a pas de limite. Allez où vous voulez aller. Atteignez la hauteur que vous souhaitez atteindre. Il est dans votre cœur et dans vos mains.

Quel est le lit le plus cher du monde? C’est le lit de malade …

Vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture à votre place, pour vous faire gagner de l’argent, mais vous ne pouvez engager personne pour tomber malade à votre place.

Les biens matériels perdus peuvent être retrouvés. Mais il y a une chose qui ne peut jamais être retrouvé quand on la perd. C’est la Vie.

Quand une personne entre dans la salle d’opération, il se rendra compte qu’il y a un livre qu’il n’a pas encore fini de lire – C’est le Livre de la Vie saine.

Quel que soit le stade de la vie, ou nous sommes à l’heure actuelle, nous devrons un jour faire face au moment où le rideau tombe.

Je vous souhaite beaucoup d’amour pour votre famille, pour votre conjoint, pour vos amis.

Prenez soin de vous. Aimez les autres.

C’EST CELA LA RICHESSE, L’AMOUR MANIFESTE.

La   » paraskevidékatriaphobie « 

Un homme signale à son épouse : « Chérie, cette année, Noël tombe un vendredi ». Et son épouse ( pas nécessairement une blonde ! ) atteinte de paraskevidékatriaphobie lui répond :  » J’espère au moins, que ce ne sera pas un vendredi 13 ! « 

Instruit(e) comme vous l’êtes,  j’hésite à vous rappeler que la paraskevidékatriaphobie, c’est tout simplement avoir la phobie du vendredi 13. Certaines personnes l’ont. Elles sont certaines qu’il va leur arriver quelque chose de grave. Elles restent cloîtrées chez elles, ou évitent de trop circuler. Tant mieux, on roulera mieux !

Et bien entendu d’autres personnes n’ont absolument pas cette phobie, ne croient vraiment pas que le vendredi 13 est un jour spécial, elles ne sont pas du tout superstitieuses. J’en suis…  mais je vais tout de même me payer un billet du Super Lotto Extra de ce vendredi 13 janvier 2017. Ce serait idiot que ce vendredi 13 me fasse rater le gros lot !

PS : Le mot paraskévidékatriaphobie vient du grec moderne παρασκευή (vendredi), δεκατρείς dekatreis (treize) et phobos ( phobie)

Paroles d’un marin considérable et d’un poète

« Si on commence à s’inquiéter pour le futur, on perd un temps énorme. Il ne faut s’inquiéter que pour des choses qu’on peut vraiment changer,et moi, ma réalité d’action aujourd’hui dans le monde est bien faible. La seule chose que je puisse faire est d’essayer d’un petit peu moins nuire à mon prochain, au sens étymologique du terme, mais cela s’arrête là  »(page14)

 » Parfois, avant de parler de ce qui doit être fait dans le futur, il faut essayer de regarder le passé lointain qui nous donne la force de mieux comprendre où aller aujourd’hui et comment se conduire  »            (page 152)

 

Olivier de Kersauson. Promenades en bord de mer et étonnements heureux. Editions cherche mdi; ISBN 978-2-7491-4085-8

Qui a besoin en priorité de l’information ?

–   Clinique des Chalets,  Bonjour !

  • Bonjour, j’aimerais connaître l’état de santé de Jean Dupont qui occupe la chambre 312
  • Un instant, je vous prie, je vous passe l’infirmière
  • Bonjour, ici Françoise, l’infirmière de service, que puis-je pour vous ?
  • J’aimerais connaître l’état de santé de Jean Dupont qui occupe la chambre 312
  • Un instant, je vais essayer de trouver le médecin de garde
  • Ici, le Dr Augustin , le médecin de garde, je vous écoute
  • J’aimerais connaître l’état de santé de Jean Dupont qui occupe la chambre 312 depuis 3 semaines
  • Un instant, je vais consulter son dossier
  • Voilà. Il a bien mangé aujourd’hui, sa pression artérielle et son pouls sont stables, il réagit bien aux médicaments prescrits et on va lui enlever le monitoring cardiaque demain. Si tout continue comme cela, dans les 48 heures, il pourra rentrer chez lui
  • Aaahhh ! Ce sont des nouvelles merveilleuses, je suis fou de joie. Merci
  • Je suppose que vous êtes quelqu’un de très proche du patient ?
  • Non Docteur, je suis Jean Dupont et je vous appelle de la chambre 312. Tout le monde entre et sort ici de ma chambre et personne ne me dit foutrement rien.. Je voulais juste savoir comment je me porte…

Moralité : Quelle est la personne dans mon entreprise qui a prioritairement besoin que je  lui communique telle ou telle information ?

( D’après un extrait de père UBU du 31/08/2006 )

I love my boss !

Il m’est arrivé  de me trouver en face d’un patron d’entreprise qui était assez préoccupé : le chiffre d’affaires du mois, malgré de nouveaux et bons produits n’était pas bon, le poste  » salaires et charges sociales  » était en forte augmentation, les frais divers aussi. En bref la situation ne semblait pas brillante.

« Je ne comprends pas ce qui se passe » me disait-il. « Je travaille beaucoup, je fais un maximum pour encourager mon équipe et cela ne sert à rien » J’ai fait remarquer à ce patron que j’avais parfois connu la même situation.

Que c’est vrai. La solitude du patron, c’est une réalité. Il ressent les problèmes et les encaisse. Il prend tout sur lui, même les erreurs et lacunes de ses collaborateurs. Il ne peut faire apparaître ses craintes, ses angoisses. Cela fait mal et il lui arrive de ne pas dormir. Et le plus grave, c’est de ne pouvoir décharger sur son équipe ce fardeau bien réel. Au contraire, il doit se montrer cool, zen, détendu, joyeux, confiant, de bonne humeur et en pleine forme de crainte que le morosité ne s’installe dans son équipe.

 » Je vais merveilleusement bien », alors que tout s’écroule autour de lui et qu’il frise l’infarctus, voilà la réaction normale d’un patron. Bien entendu il lui arrive d’être énervé, de ne pas pouvoir être pris avec des pincettes, mais c’est rare et en plus il se le reproche tout de suite.

C’est dur d’être patron ! Et vous aujourd’hui ou demain qu’allez-vous faire pour que votre patron se sente heureux d’avoir des collaborateurs et collaboratrices comme vous ?

 

Par ici la bonne soupe !

«  Je ne sais ce qu’il adviendra d’une génération qui est capable d’aller dans la lune mais qui ne sait plus faire la soupe ! » (Jean Ferrat)

Jean Ferrat racontait qu’il avait été frappé en se rendant dans un hameau d’Ardèche, occupé par quelques rares habitants, de voir une vieille femme préparer une bonne soupe qu’elle allait faire mijoter pendant de nombreuses heures.

La soupe ? J’ai lu sur Wikipedia ( voir ATTACAFA)  qu’il existait un réseau S.O.U.P.E. (Symbole d’Ouverture et d’Union des Peuples Européens) qui est soutenu par l’Union européenne.

La soupe est considérée comme un symbole commun à tous les continents. Pas un pays au monde qui ne possède ‘’ sa ‘’ soupe. Les soupes sont par essence à la fois toujours les mêmes et uniques, toutes différentes mais ressemblantes, à l’image de nous tous.

Le Festival International de La Soupe a lieu tous le 1er mai depuis 2001 dans le quartier de Wazemmes, à Lille et rassemble +/- 150 faiseurs de soupe et 50 000 spectateurs. Plus qu’un festival, c’est un véritable projet de société qui vise à se faire rencontrer et découvrir les citoyens et les cultures du monde. Il se construit donc à plusieurs, avec une éthique et une charte qui dépassent aujourd’hui les frontières de la France. L’aspect culturel de la manifestation ne doit pas occulter ses aspects écologiques, humains, sociaux et économiques.

 Les participants ‘’soupiers’’ sont les ‘’ artistes du quotidien ‘’.                         Et maintenant que j’ai rassemblé tout cela, je me demande s’il est possible de faire un lien entre la Soupe et nous,  et je crois que oui : Etre des artistes du quotidien, ne pas viser la lune mais simplement faire de la bonne soupe et la partager dans nos familles et avec nos clients, collègues, relations et amis, voilà ce qui serait sympa en 2017.

 

 

Mon blog : www.roukens.club

 

Des voeux pour 2017 : Quel sera votre job ?

Vous qui me lisez, qu’allez-vous être en cette nouvelle année ? Quel est le métier que vous allez privilégier ?

Sachez qu’on aura besoin, tout au long de cette année, de déménageurs d’habitudes et de prêt à penser. On aura besoin de transporteurs de rêves, et d’ajusteurs de la réalité. On aura besoin d’accoucheurs d’idées neuves et d’administrateurs de Bien.
On aura besoin de brasseurs d’étoiles, et de médecins de l’âme qui prendront soin des cœurs. On aura besoin d’électriciens qui mettront de la lumière et de profs de compta pour nous apprendre à compter les uns sur les autres.
Notre monde aura besoin de gardes-champêtres qui prendront soin de la planète, de gardiens de phare pour que personne ne se perde dans les tempêtes de la vie.
De jardiniers d’espérance, on aura grand besoin !
On aura besoin de paysagistes qui re-dessineront les allées de nos jardins, de peintres qui redonneront de la couleur à ce monde souvent gris, de poètes qui feront danser les mots et d’infirmiers qui panseront d’autres maux.
Et de danseurs qui entraineront le monde dans une fête sans fin, et de sportifs qui courront dans les rues pour y porter de bonnes nouvelles.
Et si, à certaines heures, la vie devient trop brûlante, on aura besoin de sapeurs pompiers capables d’éteindre les incendies.
En 2017, on aura aussi besoin de gens qui ne font rien, mais qui seront seulement là pour le bonheur d’être là, avec d’autres, et de partager ce qu’ils sont. C’est aussi un métier.
C’est sûr, on aura aussi besoin de serruriers pour ouvrir les portes fermées, et de fontainiers pour capter les eaux vives, et d’urbanistes pour inventer la ville de demain…

A la Chambre des Métiers, chacun trouvera de quoi être.
Il y aura du travail pour tous.

Je vous souhaite, en 2017, d’exercer le métier qui donnera vie à d’autres et vous mettra en joie.
Et d’entendre pour vous ce que Madeleine Delbrêl disait : « Ne travaille jamais pour un pain qui ne soit pas aussi du soleil ».
Et tout le reste est secondaire.                                Raphaël Buyse

Extrait d’un message du 31 décembre 2016 de Raphaël Buyse paru sur son blog « Résonances « :  raphaelbuyse.wordpress.com

Acceptez tous les candidats de tous les âges* par Jo Colruyt

Ne trouvez-vous pas que ce message écrit il y a 34 ans devrait inspirer les entreprises qui recrutent ?

Instructions données à ses équipes par Jo Colruyt en avril 1982

Je lis régulièrement dans les offres d’emploi : ‘‘ âgé(e) de 25 à 35 ans ‘’. J’interdis désormais de tenir compte de pareilles restrictions quant à l’âge des candidats. J’interdis dorénavant d’insérer pareilles mentions dans nos annonces. Les catégories d’âge doivent être considérées dans une perspective beaucoup plus large. Je pourrais citer des noms de personnes que nous avons engagées à un âge plus avancé et qui accomplissent parfaitement leur travail. Qui plus est, ces personnes ont énormément d’expérience.

Le drame que vivent les gens de plus de quarante ans et les difficultés qu’ils éprouvent –  pour eux-mêmes et pour leur famille – dès qu’ils se retrouvent sans travail, tout cela est déjà suffisant. Il est en effet généralement admis par le public qu’il n’est plus possible de retrouver du travail au-delà de la quarantaine. Et pourtant rien n’est moins vrai. Une personne qui a acquis une certaine aptitude professionnelle trouvera plus facilement du travail. Il est dès lors tout à fait insensé que nous, en tant qu’entreprise, renforcions cette idée fausse en fixant constamment de telles limites d’âge. Acceptez tous les candidats de tous les âges. Présentez à la direction et aux chefs des dossiers de candidats d’âge différents et laissez-les faire eux-mêmes une sélection.

En outre, ce serait une très bonne chose pour la firme si nous pouvions engager 10% de nouveaux membres du personnel âgés de plus de 40 ans. Nous avons des chances de trouver parmi cette catégorie d’âge de très bons éléments dotés de solides capacités professionnelles

*Extrait de « Chez nous, Monsieur, il n’y a pas de ‘’monsieur’’. Jo Colruyt. Editions Druco

La vente commence après la vente !

 En l’espace de 11 ans, Joe Gerard a vendu plus de nouvelles voitures et de camions , chaque année , que quiconque aux USA. Expliquant les raisons de son succès, Joe signale :  « J’envoie plus de 13.000 cartes par mois ».

A peine le client a-t-il signé le bon de commande que Joe lui adresse déjà une carte pour le remercier. Le client n’a aucune chance d’oublier Joe car chaque mois, il reçoit de lui une carte qui arrive dans une enveloppe normale , de taille et de couleur toujours différentes. Cela ne ressemble pas du tout à ces mailings que l’on jette sans les ouvrir. Le client  découvre une carte avec « Je vous aime » ou  » Happy Birthday to You » ou  » Bonne année « . Chaque mois, Joe trouve un prétexte pour adresser une carte à ses clients qui ne l’oublient pas : leur prochaine voiture, c’est à Joe qu’ils l’achèteront.

Joe explique : « Dans mon pays, les grands restaurants ont des cuisines qui débordent d’amour et quand je vends une voiture, je veux que mon client reparte dans le même état d’esprit que lorsqu’il sort d’un grand restaurant »

La sollicitude de Joe ne se dément pas après la vente :  » Quand un client revient pour un entretien ou une réparation, je me bats pour qu’il obtienne le meilleur service. Vous devez être comme un médecin. Quelque chose ne fonctionne pas dans la voiture de votre client, ayez de la peine pour lui »

Joe ne parle jamais de « statistiques de ventes » car pour lui chaque vente est une vente personnelle à un client clairement reconnu et estimé.  » « Le client ne me dérange pas, il n’est pas casse-pieds, il me fait vivre » conclut-il, et il insiste :  » Pour moi, la vente commence après la vente car chaque vente est porteuse d’une autre vente « 

 

 (d’après Le prix de l’Excellence de Thomas Peters et Robert Waterman, InterEditions 1983)

Christophe Colomb : « Aujourd’hui, nous poursuivons notre route »

La biographie de Christophe Colomb nous raconte notamment le récit de son voyage historique et périlleux sur l’Océan Atlantique, qui n’était pas encore mis en cartes à l’époque. Il décrivit avec précision les évènements de chaque jour et comment son humeur vari    ait du calme et de la confiance en la réussite au désespoir le plus complet lorsque les éléments étaient contre lui.

Le jour le plus sombre de ce périple mémorable en 1492 fut celui où des de violentes tempêtes ballottèrent comme des bouchons les trois frêles embarcations : la Santa Maria, la Nina, et la Pinta qui perdit son gouvernail. En ce jour de désolation, l’équipage menaça de se mutiner et les matelots jurèrent à Christophe Colomb que s’il ne rebroussait pas immédiatement chemin, ils le jetteraient par-dessus bord.

Nous ne pourrons jamais deviner comment Colomb a trouvé le courage de faire face à cet équipage révolté et menaçant, d’autant plus qu’il connaissait mieux que personne les incertitudes liés à la traversée d’un océan inconnu. Mais nous savons une chose : à la fin de cette journée tumultueuse, il consigna dans le journal de bord cette courte phrase : » Aujourd’hui, nous poursuivons notre route « 

Le monde actuel doit beaucoup à des gens comme Colomb, qui malgré des problèmes gigantesques, n’ont jamais lâché prise. La courte phrase du journal de bord a inspiré d’innombrables chefs d’entreprise et leur équipe a aller de l’avant avec la plus grande foi en l’avenir et surtout avec une détermination inébranlable. Les résultats ont leur façon de récompenser ceux qui tiennent bon. Personne n’est jamais battu avant de se mettre à penser qu’il n’atteindra pas son but, car le sentiment d’être battu vient de l’intérieur.

Sur une mer calme, tout bon matelot peut lui aussi être un excellent capitaine. L’épreuve véritable pour un capitaine et son équipage ne se présente que lorsque la tempête fait rage que les vagues ont des mètres de hauteur et que le vent mugit. Ceci vaut pour chacun(e), même dans sa vie privée. Ce n’est que dans les expériences cuisantes et pénibles, les échecs évidents et les amères déceptions que chacun(e) de nous est le capitaine de son propre sort et le pilote de ses émotions. Courage !

*Extrait de VIP 17/12/1986