La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit,
une question de volonté, une qualité de l’imagination,
une vigueur des émotions, la fraîcheur de la source de vie,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années :
on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis,
qui lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande comme l’enfant insatiable : et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi vieux que votre peur.
Aussi jeune que votre espérance.
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
Si votre esprit se recouvre de la glace du cynisme et du pessimisme,
alors vous vieillirez, même à vingt ans. Mais si vous restez ouvert
et que vous captez l’espérance, vous mourrez jeune à quatre-vingts ans !
Général Mac Arthur, 1945,
Archives mensuelles : août 2025
Les seniors ne sont pas l’ombre du passé
Les seniors ne sont pas l’ombre du passé. Ils sont l’avance stratégique.
On parle souvent de l’âge comme d’un frein, mais c’est oublier que l’âge est un capteur stratégique.
Une forme rare de lucidité qui ne s’apprend ni dans les livres, ni dans les slides.
Elle s’acquiert à force de tempêtes traversées, de silences tenus, de décisions prises quand d’autres hésitaient encore.
Ce sont souvent les profils seniors qui, dans les missions sensibles comme dans les comités restreints, révèlent ce qui compte vraiment.
Pas ceux qui s’imposent par le verbe. Mais ceux qui lisent ce qui ne s’écrit pas.
Ils décodent les rapports de force, perçoivent les dynamiques invisibles, anticipent les virages quand tout semble encore stable.
Dans un monde incertain, ce ne sont ni les plus jeunes, ni les plus bruyants qui font la différence. Ce sont ceux qui ont traversé plusieurs crises sans perdre leur capacité de décision. Ceux qui savent ce que coûte une erreur. Ceux qui n’ont plus besoin de prouver, mais tout à transmettre.
Un senior n’est pas un collaborateur en fin de course. C’est un stabilisateur. Un transmetteur. Un éclaireur. Il capte les signaux faibles, comprend les jeux d’influence, reconnaît les silences qui en disent long.
Il sait quand parler. Et surtout, pourquoi se taire. Ils sont les porteurs de vérité opérationnelle.
Dans l’entreprise, ils sont trop souvent oubliés.
Non pas parce qu’ils sont devenus inutiles. Mais parce qu’on regarde ailleurs : vers la vitesse, la brillance, le confort apparent des algorithmes.
On cherche l’instantané.
Eux incarnent l’essentiel.
Miser sur un senior, c’est faire preuve de maturité stratégique. Et affirmer que, parfois, ce qui ne se voit plus… est précisément ce qu’il faudrait mieux regarder.
Marc I, Founder of Humint Advisory and Executive Search
( Linkedin 14/08/2025)