Les clients ont besoin de propositions !

 En triant quelques papiers, j’ai relu une phrase de Terence Conran, le fondateur d’Habitat, la chaîne bien connue d’ameublement et d’aménagement de la maison : « Les clients ne savent pas ce qu’ils veulent tant que l’on ne leur a rien proposé »   Je vous invite à méditer cette phrase.

Aujourd’hui 2 chaînes du Hard discount alimentaire, Aldi et Lidl, des multinationales d’origine allemande, comptant +/- 19.000 magasins, s’inspirent de cette théorie de Terence Conran. Leur technique : vous proposer 2 fois par semaine ( Aldi, le mercredi et le samedi ; Lidl , le lundi et le jeudi )  des produits non alimentaires dont vous ne pensiez pas avoir besoin mais que vous allez acquérir car leur rapport qualité/prix est excellent et qu’ils sont en stock limité, ce qui est une raison de plus pour vous précipiter !

J’avoue que cela m’est déjà arrivé par exemple en achetant  une boite de grands crochets pour pendre je ne sais quoi, je ne sais pas où,  mais cela servira certainement, je ne sais pas quand !

Aldi et Lidl s’inspirent de la théorie de Terence Conran : «  les clients ont besoin de propositions ! »

Et nos clients actuels ? Et nos clients potentiels ? Ne pensez-vous pas qu’ils attendent eux aussi des propositions nouvelles, étonnantes, alléchantes ? Mais oui, vous avez déjà tout essayé. Et pourtant ! Dites-vous qu’il y autant de vendeurs qui se plaignent de ne pas pouvoir vendre que d’acheteurs qui aimeraient pouvoir acheter. Le seul problème est d’établir une bonne communication entre eux  pour essayer de réaliser de part et d’autre une bonne opération.

Que la semaine soit belle pour vous et vos clients !

Doubler vos bénéfices en deux ans par Michael O’Leary

Raphaël Meulders : Vous dites que si vous aviez su qu’être gentils avec vos clients allait augmenter votre bénéfice, vous les auriez écoutés plus tôt…Etait-ce une blague ?

Michael O’Leary : Non, c’est vrai.  Vous savez j’ai été éduqué chez les jésuites où personne ne m’a jamais appris à m’occuper des autres. J’ai ensuite fait des études commerciales et personne ne m’a jamais dit qu’il fallait être gentil avec les clients. Et puis, en 2013, tout s’est illuminé. Je me suis rendu compte que si vous êtes  la plus grande compagnie d’Europe et que vous êtes gentil avec vos passagers, vous pouvez doubler vos bénéfices en deux ans. Avant on s’occupait de transporter un maximum de passagers, peu importaient vraiment les conditions. On jetait d’ailleurs à la poubelle les réclamations de nos clients sans même les lire. Maintenant, je réponds moi-même à certaines demandes. On a prouvé qu’on peut proposer des bas prix tout en assurant un excellent service à ses clients.

*Extrait article  de Raphaël Meulders  » Lufthansa n’a rien à foutre à Zaventem « paru dans la Libre Belgique du  28/09/2016 .

Le pire stress : ne pas en avoir !

Depuis plusieurs années, j’ai l’occasion de rencontrer des jeunes qui terminent des études de technicien commercial. Pour préparer une de ces rencontres, j’avais reçu une liste de 17 questions. Il y avait un peu de tout mais mais la dernière question m’avait fait sourire :

«  Connaissez-vous un secteur où les travailleurs sont moins stressés ? Ma réponse : « Les monastères et les couvents et ce n’est même pas certain ! »

S’interroger sur le stress éventuel – avant même d’avoir débuté dans la vie professionnelle – m’a semblé saugrenu. Cela m’a rappelé la candidature d’un  jeune comptable qui avait orienté toutes ses questions sur le nombre d’heures de travail, les conditions, les avantages extra-légaux, les congés, et qui m’avait demandé si le rythme de travail n’était pas trop stressant. Ma réponse avait été cinglante :  « Je vous invite à prendre le plus vite possible votre prépension ! »

Le stress dans les entreprises, comme dans la vie familiale, existe évidemment, et peut provoquer des situations dramatiques. Ce qui s’est passé, il y a quelques années, chez France Telecom est intolérable. Mais de là à vouloir travailler dans une entreprise où il n’y a jamais de problèmes, où tout est réglé comme du papier à musique, que cela doit être monotone, fade et triste. Une autre forme de stress que finalement vous ne connaîtrez jamais car votre direction, vos collègues,  clients et fournisseurs, y veillent ! Je l’espère pour vous . Relax le stress !

 

Savoir écouter les humbles !

Savoir écouter les humbles !   Conversation captée sur le canal 106 «  fréquence de secours » de la côte du Finisterre (Galice, Espagne) entre des Galiciens et des Américains le 16 octobre 1997

Galiciens : Ici l’A-853, merci de bien vouloir dévier votre trajectoire de 15 degrés sud pour éviter d’entrer en collision avec nous. Vous êtes à une distance de 25 miles nautiques de nous.

Américains : Nous vous recommandons de dévier vous-même votre trajectoire de 15 degrés no

Galiciens : Négatif, vous devez dévier votre trajectoire pour éviter la collision

Américains : Ici le capitaine Richard James Haward, commandant du porte-avions USS LINCOLN, de la marine des Etats-Unis d’Amérique. Nous sommes escortés par2 cuirassiers, 6 destroyers, 5 croiseurs et 4 sous-marins. Nous nous dirigeons vers le Golf Persique. Nous ne vous suggérons pas mais nous vous ordonnons de dévier votre route de 15 degrés nord sans quoi nous prendrons les mesures pour garantir la sécurité de notre flotte.

Galiciens : C’est Juan Manuel Salas Alcantara qui vous parle. Nous sommes deux hommes, escortés par notre chien, notre bouffe, deux bières et un canari. Nous avons l’appui du canal radio 106 des urgences maritimes. Nous sommes dans le phare A-853, au Finisterre de la côte de Galice. Nous n’avons pas la moindre putain d’idée de la place que nous occupons dans le classement des phares espagnols. Vous pouvez prendre toutes les mesures que vous voulez mais à notre avis, le mieux à faire, le plus logique, le plus raisonnable serait de dévier votre route de 15 degrés sud pour nous éviter de nous rentrer dedans !

Américains ; Bien reçu, merci !