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Journée internationale de la femme ce 8 mars


Message que j’adressais il y a 25 ans au personnel féminin de la société Club ( Chaine de librairies-papeteries, filiale à l’époque de GIB Group.

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME
1999 : 247 femmes travaillent chez Club sur un effectif total de 289 personnes.
Faites le compte : il reste 42 hommes.

A lire les journaux ou à écouter la radio, la journée internationale de la femme a été instituée pour lutter contre les inégalités dont les femmes sont victimes un peu partout dans le monde… et souvent dans le monde des entreprises. C’est probablement vrai mais certainement pas chez Club !”

Mesdames, Mesdemoiselles : toutes les places vous sont ouvertes et vous occupez d’ailleurs la majorité des postes à fortes responsabilités… c’est normal, me direz-vous, “ nous sommes plus nombreuses que les hommes ”. C’est exact mais il y a une autre raison : dans la distribution, vos qualités de femme sont primordiales et font la différence. Que serait Club sans son personnel féminin ?

Je voudrais vous dire MERCI pour tout ce que vous apportez à Club, à nos clients et à vos collègues : un peu de sensibilité, le goût du travail bien fait, un certain acharnement à terminer les choses entreprises, du charme et votre sourire.
Etre femme, travailler dans une entreprise et tenir un ménage ne doit pas toujours être facile mais vous le faites si bien…et si naturellement ! Vous méritez notre admiration… mais n’abusez pas !

Alors, au nom de mes collègues masculins, et en attendant que l’on institue enfin la journée internationale de l’homme, restez ce que vous êtes : des merveilleuses collègues avec qui nous sommes heureux de travailler.

Merci et bonne journée.

Ô Dieu, envoie-nous des fous !

Le texte que j’aimerais que l’on lise à mes funérailles.

Ô Dieu, envoie-nous des fous
qui gardent confiance et s’engagent
qui donnent de multiples couleurs au verbe aimer
Qui disent ce qu’ils font et font ce qu’ils disent
Qui partagent au fil des jours une profonde joie de vivre

Il nous faut des fous, des audacieux réfléchis
Et des passionnés pleins d’humour
Qui sont prêts à prendre les risques de l’insécurité et de l’inconnu

Il nous faut des fous du présent, épris de vie simple,
Qui font de la paix une petite lumière quotidienne
Qui osent demander
Qui offrent de vrais oui
Qui disent non sans rejeter
Qui reçoivent avec gratitude
Des fous qui acceptent des missions compliquées
Et des contraintes difficiles
A la fois attentifs et décidés, tendres et créateurs

Des fous qui, malgré toutes les peines, les tristesses et les blessures,
Vont de l’avant, vont vers l’autre, construisent avec les autres
Et reprennent le chemin de l’encouragement, de la confiance

Ô Dieu ! envoie-nous des fous
Ce sont des sages incognito

PS: Il existe une prière avec le même titre de Louis-Joseph Lebret mais les paroles sont différentes.

Et ma VW Touran diesel Euro 5 sera interdite à Bruxelles en 2025 ?

Roulez à l’électrique, triez vos déchets, mettez un pull et chauffez à 19°, 
– Rationalisez vos kilomètres, marchez pour le climat, faites du vélo ……. . 
Pourquoi devons-nous faire des économies pour la collectivité alors que: 
– Les Jeux olympiques d’hiver se sont déroulés à Pékin sur de la neige artificielle. 
– En France, des stations de ski éclairent des pistes jusqu’à minuit pour que les  » lève-tard  » puissent skier en nocturne. 
– La Lufthansa effectue 8.000 vols « à vide » pour garder ses slots. 
– La plupart des grands matchs de foot se déroulent en soirée sous les spots de méga projecteurs qui consomment à tout va ! 
– Les 8 nouveaux et gigantesques stades de foot de la Coupe du monde au Qatar sont climatisés (dans un désert) 
– Des centaines de camions circulent pour nous amener des fruits et légumes d’Espagne alors que des produits régionaux vont à la poubelle ou sont écrasés par des bulldozers- 
– Le plus grand paquebot du monde : Wonder of the seas va promener 7000 passagers, 2300 membres d’équipage et tourner en rond sur les mers. 
– Environ 3500 porte-conteneurs circulent dans le monde et consomment chacun 280 000 litres de fuel pour 1000km. 
– Les milliardaires s’offrent des voyages dans l’espace à des conditions « astronomiques » 
– Les chauffeurs de nos très « chers » ministres attendent la sortie du conseil, véhicules en marche, clim en service, 
– Et… pendant ce temps, « PAR SOUCIS D’ÉCOLOGIE » on va interdire de rouler avec une voiture au diesel ou à l’essence un peu ancienne à des gens qui n’ont pas les moyens de changer de voiture et qui doivent s’en servir pour aller travailler et on va suggérer de baisser le chauffage de 1°


De qui se moque-t-on ….. ? 
Et nous, on est dans la ronde des cons qui paient et qui passent pour les pires cons de la terre….!

Qui dirige le monde ?

I N C R O Y A B L E !
Biden, Poutine et Xi se disputaient sur qui est en charge du monde?
États-Unis, Russie ou Chine?
N’arrivant à aucune conclusion, ils se sont alors tournés vers « Narendra Modi », le Premier ministre indien. Ils lui ont demandé qui est en charge du monde. Et voici ce que Modi a répondu:
Tout ce que je sais, c’est que:
1. Le PDG de Google est un Indien.
2. Le PDG de Microsoft est un Indien.
3. Le PDG d’Adobe est un Indien.
4. Le PDG de Net App est un Indien.
5. Le PDG de MasterCard est un Indien.
6. Le PDG de DBS est un Indien.
7. Le PDG de Novartis est un Indien
8. Le PDG de Diageo est un Indien.
9. Le PDG de SanDisk est un Indien.
10. Le PDG de Harman est un Indien.
11. Le PDG de Micron est un Indien
12. Le PDG de Palo Alto Networks est un Indien.
13. Le PDG de Reckitt Benckiser est un Indien.
14. Le PDG d’IBM est un Indien.
15. Le Chancelier britannique est un Indien.
16. Le ministre britannique de l’intérieur est un Indien.
17. Le Premier ministre irlandais est un Indien.
18. La vice-présidente des USA est une Indienne.
19. Et c’est un Indien qui vient de devenir le 1er Ministre ANGLAIS. ( Il a 42 ans et avec son épouse, très fortunée elle aussi, ils forment l’un des couples les plus riches du Royaume-Uni!)

Alors,… qui dirige le monde?

Les Indes « produisent » chaque année des centaines de milliers d’étudiants diplômés des Universités, dans toutes les disciplines, et qui vont prendre la direction des grandes entreprises mondiales,…
et les nôtres défilent dans la rue pour « défendre » leur retraite!…
VOILÀ QUI EST TRÈS INTÉRESSANT, ET QUI DOIT FAIRE RÉFLÉCHIR

Merci d’être un passager de mon train

À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.

Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.

Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage…

Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train.

Et elles seront importantes : notre fratrie, nos amis, nos enfants, même l’amour de notre vie.

Beaucoup démissionneront (même éventuellement l’amour de notre vie), et laisseront un vide plus ou moins grand.

D’autres seront si discrets qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.

Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes, de bonjours, d’aurevoirs et d’adieux.

Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.

On ne sait pas à quelle station nous descendrons, donc vivons heureux, aimons et pardonnons.

Il est important de le faire car lorsque nous descendrons du train, nous ne devrons laisser que de beaux souvenirs à ceux qui continueront leur voyage.

Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.

Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.

Et si je dois descendre à la prochaine station, je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous.

Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train.”

Jean d’Ormesson

Olivier de Kersauson : J’ai plus de passé que d’avenir !

« Vieillissant, je ne me dis pas que les promenades en bord de mer seront de moins en moins nombreuses mais je me dis que les attaques de la nostalgie vont se faire de plus en plus fréquentes. Et c’est normal car j’ai plus de passé que d’avenir, donc dans l’équilibre de mon psychisme, il y a davantage de choses faites que de choses à faire. La tentation est grande de se laisser rattraper par le souvenir.

Mais je veux encore me fabriquer des moments et non pas en revivre. Le jour où je vais disparaître, j’aurai été poli avec la vie car je l’aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n’ai jamais considéré comme chose négligeable l’odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis.

Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c’est bien, mais l’exaltation du présent, c’est une façon de se tenir, un devoir. Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l’on voudrait avoir, on ne s’émerveille plus de ce que l’on a. On se plaint de ce que l’on voudrait avoir. Drôle de mentalité ! Se contenter, ce n’est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l’on a, c’est un savoir-vivre. »

Poème  » Etre jeune » , de Samuel Ullman ( version Général Mac Arthur )

A l’occasion de mes 80 ans, le 8 août 2021, un ami m’a envoyé ce poème.
La finale ne me plait pas trop …
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La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit,
une question de volonté, une qualité de l’imagination,
une vigueur des émotions, la fraîcheur de la source de vie,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l’aventure sur l’amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années :
on devient vieux parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l’âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis,
qui lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille.
Il demande comme l’enfant insatiable : et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance.
Aussi vieux que votre peur.
Aussi jeune que votre espérance.
Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.

Si votre esprit se recouvre de la glace du cynisme et du pessimisme,
alors vous vieillirez, même à vingt ans. Mais si vous restez ouvert
et que vous captez l’espérance, vous mourrez jeune à quatre-vingts ans !

Version du Général Mac Arthur, 1945, d’après la version originale

Angela Merkel : Bravo !

L’ALLEMAGNE FAIT SES ADIEUX À MME ANGELA MERKEL

Les Allemands l’ont élue pour les diriger, et elle a dirigé 80 millions d’Allemands pendant 18 ans avec compétence, habileté, sincérité et un grand dévouement.

Durant ces dix-huit années à la tête de l’autorité de son pays, aucune transgression n’a été enregistrée à son encontre. Elle n’a assigné, absolument à aucun de ses proches, un secrétaire, ni cortège et encore moins des passe-droits pour le salon d’honneur.

Elle n’a pas prétendu être la créatrice de gloire.

Elle n’a pas siphonné des millions d’euros, ni ne s’est enrichie, elle n’a pas combattu ceux qui l’ont précédée et n’a pas versé le sang de ses compatriotes… pour conserver le pouvoir.

 Elle n’a pas dit n’importe quoi. Et, n’a jamais proféré des menaces.

Elle n’est pas apparue dans les ruelles de Berlin pour être photographiée ou sur des estrades à se faire aduler et portée en déesse vivante.

C’est (Angelica Merkel) la femme qui a été surnommée « La dame du monde » et qui a été décrite comme l’équivalent de six millions d’hommes.

 Hier, Merkel a quitté la direction de son parti et l’a remise à ses successeurs. L’Allemagne et son peuple sont dans la meilleure des conditions.

 La réaction des Allemands a été sans précédent dans l’histoire de ce pays : tout le peuple est sorti sur les balcons des maisons et l’a applaudie spontanément pendant 6 minutes sans discontinuer sous des applaudissements nourris et chaleureux, sans poètes populaires, sans écume, sans racaille, sans impudence.

L’Allemagne a fait corps unique en adressant ses adieux au leader de l’Allemagne, une physicienne et chimiste qui n’a pas été tentée par la mode ou les lumières et qui n’a pas acheté de biens immobiliers, de voitures, de yachts et d’avions privés, gardant à l’esprit qu’elle est originaire de l’ancienne Allemagne de l’Est et d’origine très modeste.

Elle a quitté son poste après avoir laissé l’Allemagne au sommet.

 Elle est partie et ses proches n’ont pas répété (« Nous sommes les anciens du pays ! », « Après elle, c’est nous ! », « Nous sommes là pour 40 ans ! »).

Dix-huit ans n’ont pas changé son style vestimentaire.

Que Dieu Veille sur ce dirigeant silencieux. Que Dieu Veille sur la grandeur de tout Pays géré de manière aussi transparente que l’Allemagne sous Angela !

Lors d’une conférence de presse, une journaliste a demandé à Angela Merkel : Nous remarquons que votre garde-robe est répétée, n’en avez-vous pas une autre ?

*Elle a répondu : « Je suis une employée du gouvernement et non un top model ! » *

 Lors d’une autre conférence de presse, on lui a posé la question : Avez-vous des femmes de ménage qui nettoient la maison, préparent les repas, etc. ?

 Sa réponse a été la suivante : * »Non, je n’ai pas de femmes de ménage et je n’en ai pas besoin. Mon mari et moi faisons ce travail à la maison tous les jours. * ».

Puis un autre journaliste a posé la question : Qui lave les vêtements, vous ou votre mari ?

 Sa réponse : « *Je range les vêtements, et mon mari est celui qui fait fonctionner la machine à laver. Et, c’est généralement la nuit, parce que l’électricité est moins chère, et le plus important, est de tenir compte des voisins et de la gêne (du bruit), et le mur qui sépare NOTRE APPARTEMENT de celui des voisins est épais. » *

Ensuite, elle a dit, toute déçue : * »Je m’attendais à ce que vous me posiez des questions sur les succès et les échecs de notre travail au sein du Gouvernement »*.

Madame Angela Merkel vit dans un appartement normal comme n’importe quel autre citoyen. Cet appartement qu’elle habitait avant d’être élue Chancelière de l’Allemagne. Elle ne l’a pas quitté et ne possède pas de villa, de domestiques, de piscine et de jardin.

Il en est ainsi d’Angela Merkel, la Chancelière de l’Allemagne, la plus grande économie d’Europe !

11/07/2021

Discours de départ de Muthar Kent , CEO de The Coca-Cola Company

Imaginez la vie comme un jeu dans lequel vous jonglez avec cinq balles.
Ces 5 balles représentent : le travail, la famille, la santé, les amis et la vie spirituelle.

Vous vous rendrez compte rapidement que le travail est comme une balle en caoutchouc.
Si vous la laissez tomber, elle rebondira et vous reviendra.

Mais les quatre autres balles : la Famille, la Santé, les Amis et la Vie spirituelle sont fragiles comme le cristal.

Si vous laissez tomber l’une d’elles, elle en sortira inévitablement éclatée, ébréchée, abimée, voire même brisée. Jamais elle ne redeviendra la même.

Vous devez vous efforcer d’atteindre ce qui est le plus précieux.

Travaillez avec efficacité aux heures prévues pour cela mais sachez quitter votre travail.
Consacrez le temps nécessaire à votre famille, à vos amis.
Faites de l’exercice, détendez-vous de manière adéquate et par-dessus tout, croyez en la vie intérieure, au spirituel.

Non, les jeunes ne souffrent pas plus du Coronavirus !

Coup de gueule d’une enseignante de 40 ans après le passage de jeunes dans l’émission ‘’ Ce n’est pas tous les jours dimanche » du 28 mars 2021 animée par Christophe Deborsu sur RTL . Elle a une analyse différente.
Accrochez-vous ! Attention, âmes sensibles s’abstenir, discours politiquement incorrect.

On nous bassine ces derniers jours avec des reportages, des interviews de pédiatres, de parents, d’adolescents qui tous tiennent le même discours. Ces restrictions sont trop difficiles à supporter, les jeunes n’en peuvent plus. Ils dépriment. Ils sont ceux qui souffrent le plus de cette situation. Ils ne peuvent plus faire de sport, ils ne peuvent plus aller au concert et dans les festivals. Et maintenant, honte à notre gouvernement qui leur a supprimé la possibilité d’aller fêter la fin des examens en faisant du ski à l’étranger.
Mais où est-on ?
Tout le monde souffre de cette situation. Opposer les jeunes aux « moyens » et aux vieux me révolte.
Je ne peux m’empêcher de penser qu’à 18 ans, si tu ne peux pas partir au ski, ben tu le feras à 20 ou à 25. Mais quand tu as 75 ans, ou 80 ans et que ta croisière est annulée, et que tes perspectives d’avenir se bouchent, semaine après semaine, tu te laisses glisser. Le père d’une voisine, 82 ans, bon pied bon œil. Le premier confinement arrive, plus de visite, plus d’avenir. A un moment de sa vie où chaque instant compte double, où chaque année compte triple, il ne peut plus rien faire. En deux mois, il s’est laissé glisser. Il est aujourd’hui en maison médicalisée sans plus aucun rapport avec le réel.
Je pense à tous ces « petits vieux » qui remplissent les théâtres le dimanche après-midi pour les séances de théâtre en Wallon, pour les séances d’exploration du Monde. Ces sorties sont l’occasion de retrouver des amis, de préparer le voyage à venir, de revivre celui qui a été fait, de partager un morceau de tarte avec des amis.
A 85 ans, les années perdues ne seront jamais récupérées. A 80 ans, le voyage qui était programmé ne peut pas nécessairement être reporté, parce que deux ans, ça compte triple. A 75 ans, même vacciné, on n’osera pas retourner tout de suite au théâtre ou au club de sport, parce que le risque sera encore trop important pour sa propre santé. Et que 2022 ne sera sans doute pas la fin définitive du calvaire.

Je pense au restaurateur qui a vu son métier se transformer en « confectionneur de doggy bag » et qui n’arrive plus à nourrir sa famille.
Je pense à ce jeune qui a absolument besoin de son job pour vivre, pour éduquer son bébé, pour suivre ses études et qui en est privé parce que la salle de concert dans laquelle il travaille a fermé.
Je pense aux photographes de l’événementiel qui n’ont plus rien à photographier.
Je pense à la jeune pensionnée qui avait tant de projets, d’envies et d’objectifs et que se retrouve seule chez elle.
Je pense à cette mère de famille que son mari a quittée il y a deux ans et qui n’a que son salon de coiffure pour subvenir aux besoins de ses enfants.
Je pense à ces voisins, trentenaires, qui ont économisé et mis toutes leurs économies pour acheter un camping-car. Le projet de leur vie : partir un an faire le tour d’Europe. Ils ont posé leurs congés, presté leur préavis, rendu les clefs de leur maison et sont partis début mars 2020…. Ils sont bien vite revenus, squattent depuis chez des amis… leur rêve a pris le Covid !
Et je ne vous parle pas de ma vie à moi qui s’est arrêtée depuis un an. Ma vie que j’ai choisie sans enfant, sans vie de couple mais avec des sorties, des concerts, du théâtre, un club de sports collectifs, de l’aquabike, de l’aquaboxe, des tapis de courses, des séjours à l’hôtel, une esthéticienne, une pédicure, des massages, des verres avec des amis…
Je suis révoltée d’entendre cette jeune fille témoigner ce midi  sur RTL que sa vie se résume à dormir et suivre des cours derrière son ordi. Qu’elle est déprimée, qu’elle n’en peut plus. Elle a 20 ans, vit chez ses parents dans un milieu choyé. Elle dit qu’on lui vole ses plus belles années. Mais toutes les années sont belles, si on se donne la peine d’y travailler. Mais quand on a 80 ans, il en reste moins devant que derrière. Alors j’ai envie de te dire ma fille : « haut les cœurs, cesse de te plaindre et profite de cette occasion unique pour réfléchir au sens que tu veux donner à ta vie. ». C’est dur pour TOUT LE MONDE, bienvenue dans la réalité.

Les jeunes que j’ai en classe, ils bossent durant leurs jours « sans école ». Ils ont trouvé des alternatives pour occuper leur temps. Ils tondent les pelouses des voisins, taillent leurs haies, abattent et tronçonnent les arbres morts, ils font plus que s’occuper. Ils cherchent des solutions, ils se créent et inventent leur avenir.
Je ne connais pas ces jeunes filles en particulier mais cela me laisse comme l’impression que cette jeunesse « qui demande qu’on la comprenne » et « qu’on se mette à sa place » n’a pas beaucoup l’habitude d’être frustrée, qu’on lui dise NON. Comme une conséquence de ces enfants rois que l’on a éduqués très loin des réalités sociétales.
Une responsabilité éducationnelle est sans doute à voir dans cette prise de parole très égocentrique.
Fin du coup de gueule