La   » paraskevidékatriaphobie « 

Un homme signale à son épouse : « Chérie, cette année, Noël tombe un vendredi ». Et son épouse ( pas nécessairement une blonde ! ) atteinte de paraskevidékatriaphobie lui répond :  » J’espère au moins, que ce ne sera pas un vendredi 13 ! « 

Instruit(e) comme vous l’êtes,  j’hésite à vous rappeler que la paraskevidékatriaphobie, c’est tout simplement avoir la phobie du vendredi 13. Certaines personnes l’ont. Elles sont certaines qu’il va leur arriver quelque chose de grave. Elles restent cloîtrées chez elles, ou évitent de trop circuler. Tant mieux, on roulera mieux !

Et bien entendu d’autres personnes n’ont absolument pas cette phobie, ne croient vraiment pas que le vendredi 13 est un jour spécial, elles ne sont pas du tout superstitieuses. J’en suis…  mais je vais tout de même me payer un billet du Super Lotto Extra de ce vendredi 13 janvier 2017. Ce serait idiot que ce vendredi 13 me fasse rater le gros lot !

PS : Le mot paraskévidékatriaphobie vient du grec moderne παρασκευή (vendredi), δεκατρείς dekatreis (treize) et phobos ( phobie)

Paroles d’un marin considérable et d’un poète

« Si on commence à s’inquiéter pour le futur, on perd un temps énorme. Il ne faut s’inquiéter que pour des choses qu’on peut vraiment changer,et moi, ma réalité d’action aujourd’hui dans le monde est bien faible. La seule chose que je puisse faire est d’essayer d’un petit peu moins nuire à mon prochain, au sens étymologique du terme, mais cela s’arrête là  »(page14)

 » Parfois, avant de parler de ce qui doit être fait dans le futur, il faut essayer de regarder le passé lointain qui nous donne la force de mieux comprendre où aller aujourd’hui et comment se conduire  »            (page 152)

 

Olivier de Kersauson. Promenades en bord de mer et étonnements heureux. Editions cherche mdi; ISBN 978-2-7491-4085-8

Qui a besoin en priorité de l’information ?

–   Clinique des Chalets,  Bonjour !

  • Bonjour, j’aimerais connaître l’état de santé de Jean Dupont qui occupe la chambre 312
  • Un instant, je vous prie, je vous passe l’infirmière
  • Bonjour, ici Françoise, l’infirmière de service, que puis-je pour vous ?
  • J’aimerais connaître l’état de santé de Jean Dupont qui occupe la chambre 312
  • Un instant, je vais essayer de trouver le médecin de garde
  • Ici, le Dr Augustin , le médecin de garde, je vous écoute
  • J’aimerais connaître l’état de santé de Jean Dupont qui occupe la chambre 312 depuis 3 semaines
  • Un instant, je vais consulter son dossier
  • Voilà. Il a bien mangé aujourd’hui, sa pression artérielle et son pouls sont stables, il réagit bien aux médicaments prescrits et on va lui enlever le monitoring cardiaque demain. Si tout continue comme cela, dans les 48 heures, il pourra rentrer chez lui
  • Aaahhh ! Ce sont des nouvelles merveilleuses, je suis fou de joie. Merci
  • Je suppose que vous êtes quelqu’un de très proche du patient ?
  • Non Docteur, je suis Jean Dupont et je vous appelle de la chambre 312. Tout le monde entre et sort ici de ma chambre et personne ne me dit foutrement rien.. Je voulais juste savoir comment je me porte…

Moralité : Quelle est la personne dans mon entreprise qui a prioritairement besoin que je  lui communique telle ou telle information ?

( D’après un extrait de père UBU du 31/08/2006 )

I love my boss !

Il m’est arrivé  de me trouver en face d’un patron d’entreprise qui était assez préoccupé : le chiffre d’affaires du mois, malgré de nouveaux et bons produits n’était pas bon, le poste  » salaires et charges sociales  » était en forte augmentation, les frais divers aussi. En bref la situation ne semblait pas brillante.

« Je ne comprends pas ce qui se passe » me disait-il. « Je travaille beaucoup, je fais un maximum pour encourager mon équipe et cela ne sert à rien » J’ai fait remarquer à ce patron que j’avais parfois connu la même situation.

Que c’est vrai. La solitude du patron, c’est une réalité. Il ressent les problèmes et les encaisse. Il prend tout sur lui, même les erreurs et lacunes de ses collaborateurs. Il ne peut faire apparaître ses craintes, ses angoisses. Cela fait mal et il lui arrive de ne pas dormir. Et le plus grave, c’est de ne pouvoir décharger sur son équipe ce fardeau bien réel. Au contraire, il doit se montrer cool, zen, détendu, joyeux, confiant, de bonne humeur et en pleine forme de crainte que le morosité ne s’installe dans son équipe.

 » Je vais merveilleusement bien », alors que tout s’écroule autour de lui et qu’il frise l’infarctus, voilà la réaction normale d’un patron. Bien entendu il lui arrive d’être énervé, de ne pas pouvoir être pris avec des pincettes, mais c’est rare et en plus il se le reproche tout de suite.

C’est dur d’être patron ! Et vous aujourd’hui ou demain qu’allez-vous faire pour que votre patron se sente heureux d’avoir des collaborateurs et collaboratrices comme vous ?

 

Par ici la bonne soupe !

«  Je ne sais ce qu’il adviendra d’une génération qui est capable d’aller dans la lune mais qui ne sait plus faire la soupe ! » (Jean Ferrat)

Jean Ferrat racontait qu’il avait été frappé en se rendant dans un hameau d’Ardèche, occupé par quelques rares habitants, de voir une vieille femme préparer une bonne soupe qu’elle allait faire mijoter pendant de nombreuses heures.

La soupe ? J’ai lu sur Wikipedia ( voir ATTACAFA)  qu’il existait un réseau S.O.U.P.E. (Symbole d’Ouverture et d’Union des Peuples Européens) qui est soutenu par l’Union européenne.

La soupe est considérée comme un symbole commun à tous les continents. Pas un pays au monde qui ne possède ‘’ sa ‘’ soupe. Les soupes sont par essence à la fois toujours les mêmes et uniques, toutes différentes mais ressemblantes, à l’image de nous tous.

Le Festival International de La Soupe a lieu tous le 1er mai depuis 2001 dans le quartier de Wazemmes, à Lille et rassemble +/- 150 faiseurs de soupe et 50 000 spectateurs. Plus qu’un festival, c’est un véritable projet de société qui vise à se faire rencontrer et découvrir les citoyens et les cultures du monde. Il se construit donc à plusieurs, avec une éthique et une charte qui dépassent aujourd’hui les frontières de la France. L’aspect culturel de la manifestation ne doit pas occulter ses aspects écologiques, humains, sociaux et économiques.

 Les participants ‘’soupiers’’ sont les ‘’ artistes du quotidien ‘’.                         Et maintenant que j’ai rassemblé tout cela, je me demande s’il est possible de faire un lien entre la Soupe et nous,  et je crois que oui : Etre des artistes du quotidien, ne pas viser la lune mais simplement faire de la bonne soupe et la partager dans nos familles et avec nos clients, collègues, relations et amis, voilà ce qui serait sympa en 2017.

 

 

Mon blog : www.roukens.club

 

Des voeux pour 2017 : Quel sera votre job ?

Vous qui me lisez, qu’allez-vous être en cette nouvelle année ? Quel est le métier que vous allez privilégier ?

Sachez qu’on aura besoin, tout au long de cette année, de déménageurs d’habitudes et de prêt à penser. On aura besoin de transporteurs de rêves, et d’ajusteurs de la réalité. On aura besoin d’accoucheurs d’idées neuves et d’administrateurs de Bien.
On aura besoin de brasseurs d’étoiles, et de médecins de l’âme qui prendront soin des cœurs. On aura besoin d’électriciens qui mettront de la lumière et de profs de compta pour nous apprendre à compter les uns sur les autres.
Notre monde aura besoin de gardes-champêtres qui prendront soin de la planète, de gardiens de phare pour que personne ne se perde dans les tempêtes de la vie.
De jardiniers d’espérance, on aura grand besoin !
On aura besoin de paysagistes qui re-dessineront les allées de nos jardins, de peintres qui redonneront de la couleur à ce monde souvent gris, de poètes qui feront danser les mots et d’infirmiers qui panseront d’autres maux.
Et de danseurs qui entraineront le monde dans une fête sans fin, et de sportifs qui courront dans les rues pour y porter de bonnes nouvelles.
Et si, à certaines heures, la vie devient trop brûlante, on aura besoin de sapeurs pompiers capables d’éteindre les incendies.
En 2017, on aura aussi besoin de gens qui ne font rien, mais qui seront seulement là pour le bonheur d’être là, avec d’autres, et de partager ce qu’ils sont. C’est aussi un métier.
C’est sûr, on aura aussi besoin de serruriers pour ouvrir les portes fermées, et de fontainiers pour capter les eaux vives, et d’urbanistes pour inventer la ville de demain…

A la Chambre des Métiers, chacun trouvera de quoi être.
Il y aura du travail pour tous.

Je vous souhaite, en 2017, d’exercer le métier qui donnera vie à d’autres et vous mettra en joie.
Et d’entendre pour vous ce que Madeleine Delbrêl disait : « Ne travaille jamais pour un pain qui ne soit pas aussi du soleil ».
Et tout le reste est secondaire.                                Raphaël Buyse

Extrait d’un message du 31 décembre 2016 de Raphaël Buyse paru sur son blog « Résonances « :  raphaelbuyse.wordpress.com