10% de son temps aux contacts et relations

Decitime

Lorsqu’Evelyn Gessler – très connue en Belgique dans le monde des affaires et le monde politique – a lancé sa 1ère agence de relations publiques et de relations avec la presse, dans les années 1970-1980, elle l’a baptisée « Decitime ». Je lui ai un jour demandé pourquoi ce nom et elle m’a répondu : « Un manager doit consacrer 10 % de son temps aux contacts et aux relations » Je crois sincèrement qu’il n’y a pas que les managers qui sont concernés, c’est vrai pour chacun(e) de nous. Aujourd’hui plus que jamais, nous ne pouvons rester cloitrer dans notre petite sphère familiale ou professionnelle, le monde bouge, tout bouge autour de nous. Comme le disait je ne sais plus qui : « Il faut courir très vite pour simplement faire du sur place ! »

Oser les relations, c’est-à-dire se donner la peine d’écouter, contacter, lire, écrire, réagir, accepter des invitations et inviter aussi, visiter des expositions, participer à des conférences, etc… beaucoup de personne estiment que cela ne les concerne pas, qu’elles n’ont pas le temps. Avez-vous déjà remarqué que ce sont souvent les personnes les plus occupées qui trouvent le temps ?

Peu importe notre job, nos responsabilités, nos préoccupations, nos finances, il est nécessaire de nous aérer, de prendre un peu de temps pour les nôtres évidemment, mais aussi pour ceux et celles qui croisent notre route et qui peuvent souvent nous apporter beaucoup. C’est une forme d’investissement non seulement sympathique mais qui peut aussi s’avérer très rentable tant pour nous que pour la société qui nous emploie. Beaucoup de grands accords commerciaux, d’affaires réussies, de belles réalisations, ont souvent comme origine des hommes et des femmes qui ont aimé se rencontrer et  ont voulu aller un peu plus loin en réalisant quelque chose ensemble.

Je me souviens de la pièce de théâtre « Nathan le Sage »  de Gotthold Ephraïm Lessing, et du programme qui reprenait un beau proverbe : «  Qui n’est pas nomade au fond de son cœur reste définitivement cloué à des horizons mesquins ». C’est bien vrai !

Nomade pour nous et pour notre société ? Osons l’être !