Etre nomade au fond de son coeur….

Etre nomade au fond son cœur pour ne pas rester cloué à des horizons mesquins.

Lorsque Evelyn Gessler  a lancé sa 1ère agence de relations publiques et de relations avec la presse, il y a +/- 35 ans, elle l’a baptisée :                « Decitime ». Je lui ai un jour demandé pourquoi ce nom et elle m’a répondu : « Un manager doit consacrer 10 % de son temps aux contacts et aux relations »

Je crois sincèrement qu’il n’y a pas que les managers qui sont concernés, c’est vrai pour chacun(e) de nous. Aujourd’hui plus que jamais, nous ne pouvons rester cloîtrer dans notre petite sphère familiale ou professionnelle car le monde bouge, tout bouge autour de nous. Oser les relations, c’est-à-dire se donner la peine d’écouter, contacter, lire, écrire, réagir, accepter des invitations et inviter aussi, visiter des expositions, participer à des conférences, etc… beaucoup de personne estiment que cela ne les concerne pas, que c’est une perte de temps et surtout qu’elles n’ont pas le temps.

Peu importe notre job, nos responsabilités, nos préoccupations, nos finances, il est nécessaire de nous aérer, de prendre un peu de temps pour les nôtres évidemment, mais aussi pour ceux et celles qui croisent notre route et qui peuvent souvent nous apporter beaucoup. C’est une forme d’investissement non seulement sympathique mais qui peut aussi s’avérer très rentable tant pour nous que pour notre employeur. Beaucoup de grands accords commerciaux, d’affaires réussies, de belles réalisations, ont souvent comme origine une simple rencontre dans l’une ou l’autre activité extra – professionnelle.

Je me souviens de la pièce de théâtre « Nathan le Sage »  de Gotthold Ephraïm Lessing, et du programme qui reprenait un beau proverbe : « Qui n’est pas nomade au fond de son cœur reste définitivement cloué à des horizons mesquins ». C’est bien vrai !

Nomade pour nous et pour notre société ? Osons l’être !