Christophe Colomb : « Aujourd’hui, nous poursuivons notre route »

La biographie de Christophe Colomb nous raconte notamment le récit de son voyage historique et périlleux sur l’Océan Atlantique, qui n’était pas encore mis en cartes à l’époque. Il décrivit avec précision les évènements de chaque jour et comment son humeur vari    ait du calme et de la confiance en la réussite au désespoir le plus complet lorsque les éléments étaient contre lui.

Le jour le plus sombre de ce périple mémorable en 1492 fut celui où des de violentes tempêtes ballottèrent comme des bouchons les trois frêles embarcations : la Santa Maria, la Nina, et la Pinta qui perdit son gouvernail. En ce jour de désolation, l’équipage menaça de se mutiner et les matelots jurèrent à Christophe Colomb que s’il ne rebroussait pas immédiatement chemin, ils le jetteraient par-dessus bord.

Nous ne pourrons jamais deviner comment Colomb a trouvé le courage de faire face à cet équipage révolté et menaçant, d’autant plus qu’il connaissait mieux que personne les incertitudes liés à la traversée d’un océan inconnu. Mais nous savons une chose : à la fin de cette journée tumultueuse, il consigna dans le journal de bord cette courte phrase : » Aujourd’hui, nous poursuivons notre route « 

Le monde actuel doit beaucoup à des gens comme Colomb, qui malgré des problèmes gigantesques, n’ont jamais lâché prise. La courte phrase du journal de bord a inspiré d’innombrables chefs d’entreprise et leur équipe a aller de l’avant avec la plus grande foi en l’avenir et surtout avec une détermination inébranlable. Les résultats ont leur façon de récompenser ceux qui tiennent bon. Personne n’est jamais battu avant de se mettre à penser qu’il n’atteindra pas son but, car le sentiment d’être battu vient de l’intérieur.

Sur une mer calme, tout bon matelot peut lui aussi être un excellent capitaine. L’épreuve véritable pour un capitaine et son équipage ne se présente que lorsque la tempête fait rage que les vagues ont des mètres de hauteur et que le vent mugit. Ceci vaut pour chacun(e), même dans sa vie privée. Ce n’est que dans les expériences cuisantes et pénibles, les échecs évidents et les amères déceptions que chacun(e) de nous est le capitaine de son propre sort et le pilote de ses émotions. Courage !

*Extrait de VIP 17/12/1986